
Au départ, quand on m’a demandé à la rédaction de rencontrer Michel, addict au téléphone rose, j’ai cru que c’était une blague. Pour moi le téléphone rose c’était un concept lié aux années 90 et au minitel. J’étais bien loin du compte. En réalité, le téléphone rose représente une grosse part du marché du sexe en France aujourd’hui.
Michel, addict au sexe
Quand j’ai rencontré Michel, je l’ai tout de suite reconnu. Nous avions rendez-vous dans un café et j’ai tout de suite détecté son regard lubrique. Il m’a dévisagée, scrutée des pieds à la tête. Cet homme sentait le sexe. Je ne me suis pas déconcentrée et j’ai commencé à lui poser des questions. Il m’a raconté que sa vie sexuelle n’était pas très épanouie avec sa femme et qu’il avait besoin de satisfaire ses pulsions sexuelles. Le téléphone rose cela fait 10 ans qu’il y va tous les jours et qu’il y passe une grosse partie de son argent. Il nous dit dépenser pas moins de 1500 euros tous les mois dans le téléphone rose, une somme considérable.
Le téléphone rose une drogue qui se soigne
Michel nous a raconté son histoire et nous a fait part de son envie de se libérer de son addiction au téléphone rose. Cela fait 6 mois qu’il suis un protocole révolutionnaire mis en place par de grands docteurs en addictologie à l’hôpital de Lyon. Il raconte que cela fait deux mois qu’il n’a pas touché à son téléphone pour appeler un service de téléphonie rose. Il avoue tout de même aller de plus en plus souvent sur les sites pornographiques. Michel n’est donc pas totalement guéri… même si ses finances se portent beaucoup mieux.